Equator – Ethiopian Sidama

Habituellement ce café de l’Éthiopie est brûlé légèrement et le fait qu’Equator a décidé d’en faire un café corsé m’a intrigué.

Je suis très heureux de l’avoir essayé parce que je suis toujours curieux mais je vais admettre que malgré que ce café corsé est très très bien brûlé avec un équilibre des saveurs et bien meilleurs que tous les autres que j’ai essayé, je ne suis toujours pas un amateur des cafés corsés.

Il y a ce petit goût de brûlé que je n’apprécie pas qui fini chaque gorgée et ce n’est pas ce que je veux qu’il me reste en bouche.

Ça vaut la peine de l’essayer mais je vais passer à autre chose rapidement.

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Volume et le poids

J’ai remarqué que certains cafés avaient une densité différente de celle des autres. Une marge suffisante que j’ai commencé à me poser la question sur cette idée que je dois extraire le double d’espresso de la quantité de grains moulus.

Mon premier défi vient du fait que j’ai une machine Delonghi qui a une quantité fixe d’eau qui est utilisé à chaque fois que je pèse sur le bouton d’un simple espresso. Très commode que ce soit mesuré d’avance pour moi mais ça complique soudainement mes mesures de grains à moudre.

Je me suis aussi aperçu de cette différence entre le sac de café éthiopien et celui du café brésilien. Les deux sacs sont de 340g mais la quantité de café éthiopien est vraiment plus grande. Le sac se referme à peine après en avoir moulu. Il y avait amplement d’espace dans le sac de café brésilien.

Donc la généralité qui dit d’extraire le double d’espresso du poids des grains moulus est un peu fausse et mérite à chaque café une interprétation différente. Dans mon cas la quantité peut varier entre 13g et 15g et ça remplie mon porta-filtre complètement.

J’aimerais avoir le goût suffisament développé pour me permettre de savourer la différence que ça fait entre 13g et 15g du même café qui donne toujours 30g d’espresso. Le défi c’est que je n’ai pas le bon équipement pour faire ces tests et je ne suis pas certain d’être capable de goûter la différence.

Je vais devoir lire plus pour voir si d’autres personnes parlent de cette différence de densité et comment elle affecte les différents cafés.

Quand faire un espresso est un passe-temp

Après avoir écouté James Hoffmann parlé de la meilleure machine à espresso pour la maison, j’ai réalisé que j’avais un passe-temps et que je devais me l’admettre. On se sent beaucoup mieux une fois qu’on admet certaines choses et ça nous permet de passer à la vitesse grand V. Je suis un peu plus raisonnable donc je vais dire que je tente de passer au prochain niveau tout en respectant mes moyens et surtout mon temps.

James Hoffmann explique que pour lui c’est raisonnable de payer le service d’avoir un bon espresso comparativement au temps que ça demande de faire un bon espresso à la maison et je suis d’accord. Dans mon cas, les endroits qui font de bons espresso sont plutôt loin (30 minutes de voiture) et donc c’est plus logique pour moi de le faire à la maison.

Il faut aussi admettre que ça demande beaucoup de temps de faire un bon espresso et que ce n’est pas juste 2 minutes. Les solutions rapides ne sont pas satisfaisantes.

J’ai réalisé que je devais aussi prendre le temps de bien mesurer les quantités ainsi que les temps d’extractions pour comprendre quand un certain café est meilleur en espresso. Je gardais déjà note de la grosseur de la mouture et de la quantité de départ mais il y a quelques variables de plus à vérifier. Toutes ces mesures s’appliquent à l’équipement utilisé et quand on change une pièce de notre équipement il faut aussi prendre le temps de re-tester et re-valider.

J’aime les excellents espresso et pour en avoir chez moi il va falloir que je prennes le temps de faire les choses au meilleur de mes connaissances.

Demeurer curieux en lisant, écoutant, regardant et expérimentant vont faire partie de ce passe-temps qu’est de faire des espresso à la maison.

La Lia du Costa Rica par Detour Coffee Roaster

Après avoir eu du bon café d’Equator ma copine a décidé de commander du café de Detour. Nous avons eu la chance d’en déguster l’automne dernier et elle avait hâte de pouvoir en boire de nouveau.

C’est le premier que nous avons essayé de sa commande.

La première différence c’est que la variété de café est du Catuai et je n’étais pas familier avec celle-ci. Après une petite recherche sur Google j’ai compris qu’il s’agissait d’une variété hybride des varités Arabica et le Catura jaune. Le Catuai donne un café raisonnable et semble assez résistant au maladie qui attaque les plantes de café.

Malgré le fait que la classification dit que cette variété donne des fèves de grandeur standard, j’ai trouvé que les grains étaient vraiment plus petits que ce que j’ai l’habitude de voir.

On a commencé par se faire un chemex avec ce café et il a vraiment une fragrance et goût différent de ce que nous avons habituellement. Il y a une fragrance qui ne plaisait pas à 100% à ma copine et j’ai dû m’y habituer. Le goût avait une certaine acidité inhabituelle que j’ai associé aux notes de nectarine que Detour mentionne sur l’emballage. Je me suis habitué à la fragrance et le goût avant la fin de la tasse mais ma copine n’est pas capable d’ignorer cette présence inhabituelle et même si elle a dit que c’était un café correct, je pense qu’elle est déçu du rapport qualité/prix. Je dois avouer que je suis assez d’accord que ce café n’est pas dans ma palette pour que je puisse justifier le prix supérieur demandé pour celui-ci.

Je l’ai essayé quelque heures plus tard en espresso et c’est essentiellement le même goût qui en ressort. Je ne vois pas une grande différence dans les saveurs entre le chemex et l’espresso.

Je suis content d’avoir essayé un Catuai pour la première fois et je vais sûrement avoir la chance d’en essayer d’autres pour pouvoir voir la différence des saveurs de cette variété.

Microlot du Brésil chez Equator

Après avoir fait des espresso (espressi?) avec des cafés moyens pendant plusieurs semaines je dois avouer que le bonheur de boire un aussi bon café est apprécié comme rarement j’ai apprécié du bon café.

J’ai pourtant fait des espresso avec un café Colombien que j’aime et que j’ai utilisé à plusieurs reprises mais cette fois-ci je ne goûte pas ce que j’ai aimé de celui-ci.

Ce nouveau café brésilien est aussi une belle exception à ma règle que le goût change du début à la fin d’une sac. Le goût est demeuré excellent pour tous les cafés et espresso dégusté avec ces grains.

Je crois que la fragrance à la mouture du café aide beaucoup à se préparer à un bon espresso. Habituellement je sens moins bien le matin mais avec celui-ci, mon nez était alerte et heureux à toutes les tasses.

Je suis triste que le premier sac soit tout dégusté et je vais devoir vérifier si je peux en commander d’autre avant que ce lot soit tout vendus.

Marley Coffee

Je crois que c’est la première fois que j’essaie un café éthiopien torréfié brun parce que habituellement j’essaie une torréfaction légère.

Je dois avouer que j’étais un peu méfiant du nom de Marley sur l’emballage parce que j’ai l’impression que c’est une marque qui n’est utilisé que pour des fin de marketing et de remplir les coffres d’une famille. J’ai acheté des écouteurs Marley et ce ne fut pas une bonne expérience.

Disons que l’équipe de marketing s’en est donné à coeur joie sur l’emballage pour vendre la légende. je n’ai pas ressenti plus d’amour dans mon coeur parce que j’ai bu ce café. Il y a aussi le fait intéressant que la Jamaïque est un pays avec un café fort intéressant mais que celui-ci vient de l’Éthiopie. J’imagine que la marque est ouverte sur le monde et ne veut pas se limiter à son origine.

Les grains me semblaient un peu foncé pour être une torréfaction brune et je trouvais la fragrance un peu particulière. Je ne sais pas si c’est parce qu’un gaz a été utilisé pour remplir le sac ou si c’est le CO2 qui est ressorti des grains. Je ne pouvais pas bien sentir  le café dans le sac, j’ai du mettre les grains dans mon moulin pour pouvoir mieux le sentir.

Je l’ai essayé à quelques reprises et avec différentes quantités d’eau pour voir si ça faisait une différence. Je me suis permis de le prendre plus chaud et de lui donner le temps de refroidir légèrement pour voir si ça aussi ferait une différence.

Malheureusement je ne peux goûter que le café légèrement plus foncé que ce que j’aime. Les notes de fruits qui sont notées sur l’emballage ne me sont jamais apparu dans la tasse. Je crois que pour faire des lattes et des cappuccinos se serait un bon café mais pour un espresso pur ce n’est pas le meilleur.

Je suis content de l’avoir essayé mais je ne chercherais pas à en acheter de nouveau.

Café du Péru par Level Ground Trading

J’ai acheté ce café parce qu’il y avait plusieurs origines de cette brûlerie qui était offert en vente. Je me suis laissé avoir par le prix mais comme je n’avais jamais essayé de café de cet endroit je pouvais me justifier.

Comme la plupart des cafés, il se présente bien et quand on ouvre le sac la fragrance du café te fait rêver d’un excellent café. Le grain est beau.

Par contre, une fois moulu, extrait en espresso ce café est un peu moyen. Il n’est pas mauvais mais il y a une certaine amertume qui m’a surpris d’une café du Pérou parce que j’ai été habitué à bien mieux. Le problème de comparer et d’avoir des attentes à cause d’expériences passées.

On a essayé ce café en V60, en americano et en espresso simple et double avec la même conclusion. Il est un peu trop amer.

C’est très personnel comme évaluation mais les autre notes ne semblent pas passer par dessus le côté amer et c’est dommage.

Je ne vais pas en recommander.

Gibson and Company

Nous sommes allés dans cet endroit à 3 reprises une semaine d’octobre et à chaque fois j’ai dégusté un excellent espresso. Ma copine a essayé des cafés filtres et ils étaient tout aussi très bons.

Il y a beaucoup plus que du café chez Gibson and Company. Il y a tout un menu pour y manger et il y a plusieurs vins et whiskies mais j’y suis allé pour essayer les cafés.

La première fois que nous y sommes allés nous avons manqués l’adresse et sommes revenus sur nos pas pour chercher la porte. C’est là que ma copine a remarqué l’affiche et que nous avons pris la petite allée entre les édifices pour nous rendre à la porte. C’est fascinant pour moi de voir cet accès dissimulé entre les édifices et si on ne cherchait pas cet endroit nous ne l’aurions pas découvert par accident.

Autre surprise qui se comprend facilement une fois qu’on y a été à quelques reprises c’est qu’il y a toujours des gens et que la place est presque toujours pleine. Peut-être y sommes-nous allés à des heures favorables mais il y avait toujours plein de clients. J’ai vu une entrevue se produire, plusieurs groupes d’ami(e)s et plusieurs personne y travailler avec leur laptop et même plusieurs qui y faisait des appels. C’est une place très active!

Les espresso que j’ai essayé ont tous été très bons et très intéressant. Des espressi corsés mais tellement délicieux. Les choix semblent changer au 2 jours et ça rend l’expérience encore plus intéressante parce qu’il va y avoir quelque chose de nouveau à essayer la prochaine fois qu’on s’y arrête.

Si j’ai la chance, il est certain que je vais y retourner pour voir ce qu’ils offrent pour un autre espresso.

Fuego

Nous avons visité ce café il y a quelques mois à Rochester et malgré la mauvaise expérience de la ville c’est définitivement l’une des bonnes places que nous avons visité.

J’avais eu la chance d’avoir un espresso éthiopien mais quand j’ai voulu acheté des grains de café, ils n’étaient pas disponible et donc j’ai acheté du café colombien. Je me disait que ça ne pouvait qu’être bon parce que l’expresso était délicieux.

Je dois avouer que quand j’ai essayé mon premier espresso avec ce café Colombien je n’était pas certain. Ça ne goûtait pas ce que je me rappelais des cafés Colombiens.

Ce n’est que ce matin que j’ai enfin eu la capacité de bien le goûter et j’ai reconnu le Colombien. Je trouve intéressant que j’ai eu besoin de 5-6 espresso avant de pouvoir y reconnaître ce goût. Je ne suis pas très bon pour identifier les goûts tel qu’ils sont décrits sur les emballages et si on me faisait faire des essaies de plusieurs café je ne pourrais probablement pas reconnaître lequel vient de quelle région ni les notes mais… Le café Colombien a un goût distinct et celui-là j’ai été capable de le reconnaître cette fois-ci.

Je vais parier que vers la fin des grains je ne serai pas capable de reconnaître ce goût parce que le goût change du début à la fin d’un sac. On verra et si j’y pense j’ajouterai un commentaire en temps et lieux.

Ce matin j’ai fait un espresso allongé et c’est peut-être ce qui a permis au petit côté Colombien de ressortir plus facilement. Il y a tellement de variables qui affectent les saveurs que c’est difficile de pouvoir précisément mettre le doigt dessus.

Toujours est-il que ce café est délicieux et que c’est une excellente façon de commencer l’année.

Malgré que je n’ai pas de désir de retourner à Rochester, si j’ai la chance de faire un détour je ferais un arrêt chez Fuego pour ramasser quelques sacs de grains de café. C’est très clair pour moi que ça vaut la peine et qu’ils font un excellent travail comme brûleur de café.

Creemore Coffee Studio

Ce matin où je suis tout excité d’aller essayer une nouvelle place.

Arrivé, je trouve un stationnement et je mets du change dans la machine pour réaliser que quelqu’un quitte le café mais en barrant la porte. Quoi?

J’ai soumis une correction dans Google Maps parce que ce petit café est fermé avec un message dans la porte qui dit merci à tous ceux qui les ont supportés.

Mon excitation est tombé un peu à plat. Dommage!

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