Café Morala

Je vais me contredire en partie.

Mon expérience au café Morala n’a pas été la meilleure que j’ai eu et je vais quand même en parler brièvement.

Je ne crois pas que le café est en cause pour mon expérience.

Ma première erreur c’est que nous sommes allés au café vers 11h30 un samedi. Il est certain que ça va déborder et comme il faisait chaud dans le café on n’a pas sauté sur les places qui se sont libérés.

Ma deuxième erreur c’est d’avoir choisi un café corcé. Même si la barista veut te le vendre il faut savoir choisir un café que tu vas aimer et certainement pas choisir un café dont tu sais que tu détestes.

Je me suis aussi laissé tombé dans une mauvaise perception du café quand j’ai vu qu’ils servaient du café de « Happy Goat ». J’en ai acheté une fois et je n’ai pas été capable de l’apprécié donc ce sont les souvenirs qui me sont revenus.

Je vais devoir mieux me préparer pour ma prochaine visite. Je vais regarder les cafés qu’ils servent et devoir trouver celui qui est plus en diapason avec mes goûts. Je vais aussi y aller plus tôt dans la journée pour qu’on est de la place pour déguster et qu’il fasse moins chaud.

morala-02575

Publicité

Grain péruvien

J’ai acheté des grains de café chez Bridgehead il y a quelques semaines après avoir goûté à un café chemex. Deux personnes dans différents café avaient dit qu’il s’agissait d’un super bon café et je me suis laissé convaincre par leur marketing. Sans regret!

J’aime beaucoup plus les cafés légers parce que je trouve plus facile de bien goûter les subtilités et c’est pourquoi celui-ci est un excellent café pour moi. Je dois avouer que je ne me rappelle pas d’avoir eu un café péruvien aussi bon. Est-ce que le torréfaction est meilleure chez Bridgehead que les autres que j’ai essayé? Probablement!  Est-ce le fait que le grain viens d’une seule culture? Je pense que ça aide à l’uniformité de la saveur.

La seule problématique c’est que si j’en veux d’autre je vais devoir prier les dieux du café qu’il en reste encore parce qu’il n’y en a qu’un seul lot.

 

Mon premier Chemex

Quand on lit plusieurs blogs sur le café on devient fasciné par les différentes techniques qui existent pour faire un café. Il y en a qui sont plus spectaculaires que d’autres mais en bout de ligne ce que l’on veut vraiment c’est un excellent café.

La méthode Chemex peut sembler assez ordinaire puisqu’on fait un café filtre. Que le pot de vitre soit plus joli n’ajoute pas à l’effet spectaculaire autant que le café siphon.

J’ai appris que le filtre était particulier pour le Chemex. Il est plus épais et retient plus les huiles et les gras du café ce qui permet d’avoir un café plus doux (contraire d’amer). Est-ce que le fait que les filtres sont fait de fibres de bois mou change l’absorption? Probablement mais ça dépasse largement mes connaissances scientifiques des réactions entre le bois et le café.

J’ai aussi remarqué qu’il y avait plusieurs étapes d’ajout d’eau, trois pour être précis. La température de l’eau n’est pas la même à chaque fois et j’imagine que ça permet l’extraction de différentes composantes du grain. La première étape est pour permettre au café de s’ouvrir et les deux autres est pour extraire la saveur.

Sans être aussi spectaculaire que le siphon il n’en demeure pas moins qu’il y a une attention au détail qui donne un excellent café. Il faut avouer que le fait que le grains péruviens avec un goût presque floral a sûrement aidé à la qualité du café que j’ai eu. Je me sentais coupable de l’avoir pris pour sortir parce que ce café méritait d’être savourer dans une vraie tasse.

Il est certain qu’après une première expérience aussi intéressante, j’ai soudainement le goût de m’équiper pour en faire à la maison. C’est un peu dispendieux si on n’a pas une bouilloire avec un long bec puisque celle qui ont un contrôle de température commence à 120$. La cafetière en vitre varie de 40$-50$ (3-6 tasses) et les filtres sont entre 15$-20$ pour une centaine. Je peux probablement me justifier la bouilloire si je me dis qu’elle va me permettre de faire de meilleur aéropresse.